Aujourd’hui, le 35ème témoin appelé par l’accusation dans le procès de l’homme politique congolais Jean-Pierre Bemba qui se déroule devant la Cour pénale internationale (CPI) a conclut son témoignage avec un contre-interrogatoire mené par la défense à huis clos.
Se présentant sous le nom de ‘‘témoin 69’’, attribué par la Cour, il avait débuté son témoignage lundi et avait décrit les différents crimes qui auraient été commis par les soldats appartenant à la milice commandée par l’accusé. Parmi ces crimes, auquel il avait assisté, figuraient le viol, le meurtre et le pillage.
M. Bemba est jugé par la CPI basée à La Haye pour les crimes de meurtre, viol et pillage qui auraient été commis par ses troupes lors de leur engagement dans le conflit armé qui a ravagé la République centrafricaine (RCA). Il a nié les charges que les procureurs affirment découler de son manquement à contrôler ses soldats pillards.
Le témoin é indiqué que six soldats armés du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) avaient violé sa femme et l’avaient sodomisé lorsqu’ils étaient arrivés dans la ville de Begua en novembre 2002.
Hier, la défense a souligné les divergences entre le témoignage de ce témoin et la déclaration de son épouse. La défense de M. Bemba a également interrogé le ‘‘témoin 69’’ sur les différences entre les évènements entourant son agression présumée par les soldats du MLC tels qu’il les avait décrit aux enquêteurs de la CPI et la manière dont il les a raconté de nouveau devant la Cour. Le témoin a attribué les divergences à des erreurs de transcription de son témoignage oral.
Le procès devrait reprendre mardi 6 décembre 2011.