Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont ordonné aux procureurs de présenter leur dernier témoin au procès du chef d’opposition congolais Jean-Pierre Bemba. Les juges ont demandé que ce témoin, qui n’a pu jusqu’à présent débuter son témoignage pour des raisons de santé, commence à déposer le 13 mars 2012.
Les juges Sylvia Steiner, Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki ont décidé la semaine dernière que si la date ne pouvait être respectée, ils examineraient si une demande de délai supplémentaire pour le témoignage du ‘‘témoin 36’’ serait compatible avec les droits de l’accusé à bénéficier d’un procès conduit de façon équitable et avec diligence.
Le ‘‘témoin 36’’ est le dernier témoin à être appelé par les procureurs lors du procès Bemba qui se tient devant le tribunal basé à La Haye. L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo est accusé de manquement à contenir ses soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) lorsqu’ils auraient violé, tué et pillé en République centrafricaine entre 2002 et 2003. Il a plaidé non coupable de trois chefs de crimes de guerre et de deux chefs de crimes contre l’humanité.
Au début du mois, les juges ont accepté la demande des procureurs d’entendre la déposition du ‘‘témoin 36’’ via un lien vidéo depuis Kinshasa, la capitale congolaise. Dans cette décision, les juges ont indiqué que les raisons médicales avancées par les procureurs comme ayant empêché ce témoin d’apporter un témoignage devant la Cour étaient « tout à fait fondées ». Les procureurs ont affirmé que ce témoignage « évitera les inévitables souffrances » que le témoin endurerait s’il se rendait à La Haye. Ils ont déclaré que ce témoin avait subi des blessures en juillet 2011.
Le ‘‘témoin 36’’ devait débuter son témoignage le 16 février mais ce dernier a été repoussé au 21 février puisque des raisons de santé ont empêché le témoin de commencer sa déposition. L’Unité d’aide aux victimes et aux témoins (VWU) de la Cour a déclaré que le témoin avait besoin de dix jours pour se remettre.
En ordonnant que le témoin débute son témoignage la semaine prochaine, les juges du procès ont précisé que bien-être physique et psychologique du témoin avait été pris en compte. Ils ont toutefois souligné la nécessité « d’établir un équilibre » entre les circonstances du ‘‘témoin 36’’ et leur obligation de garantir un procès équitable et rapide.
« La chambre considère que bien qu’il ait un motif valable pour repousser le témoignage du ‘‘témoin 36’’ jusqu’à présent, la date de sa déposition doit être établie avec certitude étant donné que les prochaines étapes de la procédure dans cette affaire en dépendent », ont déclaré les juges.
Depuis l’ouverture du procès en novembre 2010, les procureurs ont appelé 39 témoins. Une fois que l’accusation aura clos sa plaidoirie, les victimes participant au procès qui auront été choisies apporteront un témoignage oral avant que la défense ne commence la présentation de ses éléments.
mentez mentez il en restera toujours quelque chose .le debut de la fin pour o’campo.
Bemba n’est qu’un victime de ceux qui veulent effacer Bemba de le scene politique congolaise pour mettre un bon a rien au pouvoir pour le manipuler a leur guise, Ange Patasse n’a pas seulement fait appel au seul troupe de MLC et il me semble que Patasse a eu l’aide de plusieures forces: tchadiens, libyens,soudanais et autres. il n’ya que les troupesde MLCqui sont cites par les temoins c’est tres bizarres que les centrafricains ne reconnaissent que les congolais alors qu’il y avait une plethore des soldats etrangers,c’est de la mascarades prepares par le corrompu et manipule juge moreno.c’est dommage que meme la CPI est corrompu aussi,de grace liberez ol’innocent Bemba,car le Congo a besoin de lui.