Jean-Pierre Bemba in court
qui est Jean-Pierre Bemba Gombo

Par Wakabi Wairagala

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont autorisé trois victimes à témoigner au procès de l’ancien sénateur congolais Jean-Pierre Bemba mais ils ont indiqué que leurs vues ne feraient pas partie des témoignages. Les victimes présenteront leurs vues et préoccupations par le biais d’un lien vidéo lors de la semaine du 25 juin 2012 depuis un lieu dont le nom n’a pas été divulgué.

4 121 victimes participent au procès de M. Bemba, qui est accusé de manquement à arrêter et punir ses soldats déchaînés du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Les procureurs ont indiqué que les combattants de l’accusé avaient commis des viols, des meurtres et des pillages en 2002 et 2003.

En mars dernier, les juges Sylvia Steiner (juge président), Kuniko Ozaki et Joyce Aluoch avaient autorisé deux victimes à apporter un témoignage oral devant la Cour tandis que trois victimes avaient obtenu l’autorisation d’exprimer leurs vues et préoccupations en personne dont les modalités doivent être encore déterminées par les juges. Les deux victimes ont apporté un témoignage oral devant la Cour au début du mois.

Les avocats des victimes Marie-Edith Douzima-Lawson et Assingambi Zarambaud ont ensuite fait remarquer que le fait de demander à trois autres victimes d’exprimer leurs vues et préoccupations par écrit « serait inadéquat ». Ils ont déclaré que puisque les victimes étaient illettrées et avaient déjà réalisé des déclarations orales, « le moins que l’on puisse faire c’est qu’elles témoignent par le biais d’un lien vidéo ne manière à ne pas leur imposer de nouveaux rapports écrits, étant donné qu’elles ne sont pas autorisées à comparaître physiquement devant la Cour ».

Mme Douzima-Lawson a affirmé que le fait d’autoriser ces victimes à exprimer à distance leurs vues à la Cour permettrait à la Chambre d’observer leurs attitudes et manières d’agir, ce qui pourrait être important pour déterminer leur crédibilité. L’accusation et la défense ne se sont pas opposées à cette demande.

Dans une décision du 24 mai 2012, les juges avaient déclaré que, lors de la présentation à distance de leurs vues et préoccupations, les victimes a/0542/08, a/0394/08 et a/0511/08 ne seraient pas interrogées par les parties du procès. Leurs représentants légaux les guideront plutôt dans leurs présentations.

« Aucune de leur déclaration ne sera réalisée sous serment. Les victimes ne seront pas interrogées par la suite par les parties et leurs vues et préoccupations ne seront pas intégrées dans les témoignages de cette affaire », ont décidé les juges.

Les documents de la Cour montrent que la victime a/0542/08 a été victime de pillages et de viols qui auraient été commis par les soldats de M. Bemba dans la ville de Bossangoa située en République centrafricaine (RCA). La victime a/0394/08, une victime de pillages dans la ville de Damara, devrait apporter un témoignage sur les crimes de meurtre et de viol. La victime a/0511/08 a été blessée par des coups de feu qui auraient été tirés par les soldats de l’accusé et a assisté au meurtre de sa mère.

Selon les juges, la présentation des vues et préoccupations de chaque victime ne devrait pas excéder une journée d’audience.

En début de mois, deux victimes avaient témoigné devant le tribunal basé à La Haye. Pulchérie Makiandakama, portant également le nom de victime a/0866/10, a relaté l’arrivée des troupes du MLC dans sa ville d’origine le 5 mars 2003. Elle a déclaré que les soldats congolais l’avaient emmené de force pour leur servir d’interprète alors qu’ils avançaient dans la ville puis qu’ils l’avaient violé collectivement par deux fois à proximité d’un camp militaire centrafricain.

Judes Mbetingou, la deuxième victime à témoigner, a décrit les pillages et viols généralisés qui auraient été commis par des soldats appartenant à la milice de l’accusé dans la ville de Sibut.

 

2 Commentaires
  1. pour tous ce crime, il y a toujour de victime etrangère pour le temoignage pour quel raison quand-t-on parle de Kivu il faut avoir auci de victime qui vient de kivu, pour un ministre de defance congolais(e) l’Etat doit defandre sa causse et le procureur ne souhaite pas deliberé le procès car les victimes n’apport rien de bon comme temoignage qui prouve ces crimes !

  2. il faut nous aprouvés que cet un criminel car s’il s’agit de l’appel de l’Etat personne du gouvernement répons a l’appel du procès, cet un complot monté pour en finir avec sa carrière présidentiel


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