Un négociant qui fournissait des denrées alimentaires aux troupes congolaises de Jean-Pierre Bemba lors de leur déploiement dans un conflit armé en République centrafricaine (RCA) a déclaré aujourd’hui qu’il n’avait jamais vu les troupes étrangères commettre de crimes.
Témoignant sous le pseudonyme de ‘‘témoin D04-66’’, il a affirmé que pendant le conflit armé qui a duré d’octobre 2002 à mars 2003, il avait visité différentes villes de la RCA, telles que la capitale Bangui, Damara et le PK 55. Ces visites étaient liées à son commerce de denrées alimentaires. Dans aucune de ces villes, il n’avait vu ni entendu parler de sévices commis par des combattants appartenant au Mouvement pour la libération du Congo (MLC), le groupe dirigé de M. Bemba.
Les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI), devant laquelle l’ancien sénateur congolais est jugé depuis novembre 2010, accusent ses troupes d’avoir commis des viols, des meurtres et des pillages. Les villes que le ‘‘témoin D04-66’’ indique avoir visitées pendant la période du conflit figurent parmi les lieux dans lesquels les procureurs et plusieurs témoins de l’accusation affirment que les crimes ont été commis.
Le ‘‘témoin D04-66’’ a déclaré au procès présidé par le juge Sylvia Steiner qu’il avait fui son pays, le Congo, en 1996 et avait obtenu l’asile politique en RCA. Il avait vécu dans ce pays et avait tenu un commerce tout en recevant un statut de réfugié jusqu’au 15 mars 2003, jour où les rebelles avaient renversé le président Ange-Félix Patassé, qui avait invité les troupes de M. Bemba pour soutenir sa lutte contre les insurgés.
Lors de l’interrogatoire mené par l’avocat de l’accusation Jean-Jacques Badibanga, le témoin a déclaré qu’il avait perdu tout ce qu’il possédait en RCA à cause des pilleurs. Il a indiqué qu’un grand nombre d’autres commerçants congolais avaient fui le pays voisin à l’époque et n’y étaient pas retournés.
Le ‘‘témoin D04-66’’ a toutefois rejeté les suggestions de M. Badibanga selon lesquelles leur départ était dû aux actes perpétrés par les combattants du MLC à l’encontre des citoyens centrafricains. Le témoin a indiqué que la raison était plutôt la « jalousie commerciale » qu’éprouvaient les locaux vis-à-vis des citoyens congolais.
« Avez-vous vu ou entendu parler des crimes commis par le MLC ? », a demandé M. Badibanga.
« Je n’ai vu ni entendu rien quoi que ce soit de cette sorte », a répondu le témoin.
Le témoin a également indiqué qu’il n’avait jamais entendu de radio locale ou internationale mentionner des crimes perpétrés par les soldats de M. Bemba. Il n’avait également jamais entendu de civils ou le président Patassé parler d’atrocités. Il a seulement entendu M. Patassé « féliciter » le MLC pour avoir défendu et protégé son gouvernement.
Le ‘‘témoin D04-66’’ poursuivra son témoignage demain matin.
Merci beaucoup aux avocats de la défence de la manière de présenter les témoins sans aucune ambiguïté. Mr. J.P Bemba est innocent!
C’est un secret de polichinelle que la CPI est une cour politique au service des interet des Occidentaux.Cette cour ne condamne que des personnalites en difficultes, soit parce qu’elles ont perdu le pouvoir ou parce qu’elles ne sont pas parvenues a le conquerir. Si la CPI etait elle pu demande au President de lui livrer ceux qui auraient commis des crimes,car la CPI n’a aucune preuve que Bemba aurait ordonne des viols,des massacres et d’autres crimes.La CPI ne compte pas arreter le commanditaire de la mort de Floribert CEBEYA alors qu’il est connu et libre de mouvement.
JP n’ayer pas peur le Dieu de nos aceintres combats pour toi, le combat est dire mais, a chaque chose il ya un debut et la fin, tu ne sera pas condamner, tu sera liberer au nom de Jesus Christ de Nasrette,
la cause est Juste, tu est Congolais et non Centrafricain. tozali na yo, soki obimi nakoya na mboka
kaka komona yo, nsomi ya mboka Kongo, nazali na esika mokolo ya liboso ebandaka na mokili, tala na carte okmona moka yango ezali na kati ya ebale monene.
merci.