Les audiences du procès du chef d’opposition congolais Jean-Pierre Bemba reprendront lundi 8 avril, probablement avec le témoignage du ‘‘témoin D04-21‘‘ qui devrait déposer via un lien vidéo depuis un lieu dont le nom n’a pas été divulgué. Le procès qui se tient devant la Cour pénale internationale (CPI) est en vacances judiciaires de printemps depuis de 28 mars.
Le 3 avril, les trois juges Sylvia Steiner, Joyce Aluoch et Kuniko Ozaki ont accordé au témoin la permission d’apporter son témoignage à distance malgré les objections de l’accusation qui souhaitait que le témoin se présente à la barre à La Haye.
La défense a déclaré que le témoin n’était pas en mesure de voyager jusqu’au siège de la Cour étant donné la maladie d’une personne qui lui était proche. Elle exigeait sa présence en continue dans le pays où se trouve le patient.
L’accusation a soutenu que la défense « cherchait régulièrement à ce que la présentation des témoignages de ses témoins les plus importants » se déroule par le biais d’un lien vidéo, bien que celui-ci doit être utilisé de manière exceptionnelle. De plus, l’accusation a affirmé que la demande de la défense était sans fondement car elle n’avait pas fourni de documents prouvant le mauvais état de santé présumé de la personne anonyme.
Selon les juges, le témoin a « fermement » refusé, par deux fois, de se rendre à La Haye lorsqu’il a été contacté par l’Unité d’aide aux victimes et aux témoins sur instruction de la Cour.
En accordant au témoin la permission de témoigner via un lien vidéo, les juges ont reconnu les circonstances personnelles du témoin et son refus de voyager jusqu’à La Haye. Ils ont fait remarquer qu’un témoin pouvait être autorisé à témoigner par vidéo en raison de circonstances personnelles. Bien que les circonstances personnelles aient été interprétées comme étant liées au bien-être d’un témoin, la Chambre est autorisée par le Statut de Rome à considérer d’autres types de circonstances personnelles qui pourraient justifier qu’un témoin dépose par le biais de technologies audio ou vidéo.
Depuis le début de la plaidoirie de la défense en août dernier, seize témoins ont témoigné pour M. Bemba, qui nie avoir échoué à contrôler ses troupes du Mouvement pour la libération du Congo qui auraient tué, violé et pillé lors de leur déploiement de 2002-2003 dans un conflit armé qui a ravagé la République centrafricaine.
bonjour madame la procureure,permettez-moi de venir aupres de vous de demander l,arrestation de monsieur BOZIZE,ex president de la rep-centrafricain,c,est pour la bonne marche de la CPI,il est le seul responsable de la situation de 2003-2003 en rep-centrafricain,n,attend toujours pas que les occidentaux te donne l,ordre,prend l,initiative pour arreter le general francois-BOZIZE.