La Cour pénale internationale (CPI) a entendu vendredi que les rebelles de François Bozizé terrorisaient les civils dans certaines villes de la République centrafricaine (RCA) qui étaient sous le contrôle de des troupes de Jean-Pierre Bemba.
« Les crimes ont été perpétrés par les combattants rebelles quand ils étaient là et ils ont continué à commettre des crimes même après leur départ », a déclaré le ‘‘témoin D04-56’’, qui a servi en tant que soldat dans la rébellion dirigée par M. Bozizé.
Il a indiqué que les rebelles occupaient différentes villes entre le 25 octobre 2002 et le 2 novembre 2002, puis l’armée centrafricaine, avec le soutien des troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba, avait pris le contrôle de ces villes.
L’avocat de l’accusation Thomas Bifwoli a toutefois demandé pourquoi les soldats rebelles auraient risqué leurs vies pour revenir dans une zone contrôlée par leurs opposants afin de commettre des crimes.
« Lorsqu’un soldat pillait et commettait des exactions, c’était lors d’une accalmie dans les combats », a répondu le témoin. « D’autres le faisaient pendant la nuit après s’être déguisés ».
Le ‘‘témoin D04-56’’ témoigne dans le procès Bemba qui se déroule devant la CPI pour le troisième jour. Il avait précédemment déclaré à la Cour que les rebelles indisciplinés de M. Bozizé commettaient des viols, des meurtres et des pillages et que lors de ces opérations, ils parlaient lingala, une langue congolaise. Le témoin apporte sa déposition via un lien vidéo depuis un lieu dont le nom n’a pas été divulgué et s’est vu accorder des mesures de protection afin de ne pas divulguer son identité.
M. Bemba, un ancien vice-président de la République démocratique du Congo, a nié avoir eu le commandement et le contrôle effectifs de ses troupes que les procureurs accusent d’avoir perpétré des viols, des meurtres et des pillages lors de leur déploiement dans le pays voisin. Il a déclaré que c’était les autorités centrafricaines qui commandaient ses troupes déployées dans le conflit. Il a de plus soutenu que n’importe quel autre groupe armé participant au conflit pouvait avoir perpétré les crimes présumés.
Le juge président Sylvia Steiner a également posé une question au témoin. « Nous avons entendu un témoignage apporté devant cette Cour selon lequel la population de Damara soutenait M. Bozizé et pourtant vous nous déclarez que les rebelles commettaient des crimes à son encontre ? », a demandé le juge.
Le témoin a répondu : « Chaque fois que la ville était attaquée [par les rebelles], les gens fuyaient. Je ne peux dire que les gens de là-bas étaient en faveur d’un côté ou contre l’autre. Il n’avaient pas le choix ».
M. Bifwoli a présenté à la Cour une transcription d’un enregistrement audio de février 2003 réalisé par Radio France International (RFI), dans lequel un journaliste affirmait que les soldats de M. Bemba commettaient des crimes dans les villes de Damara et Sibut après avoir chassé les rebelles. Les témoins oculaires interviewés par le journaliste décrivaient les combattants de M. Bozizé comme accueillant et traitant les civils « comme des frères ». Le MLC était en revanche dépeint comme « l’auteur des massacres ».
M. Bifwoli a demandé comment les témoins interviewés par RFI étaient en mesure de faire la distinction entre les forces de M. Bozizé et les combattants congolais et d’attribuer les crimes à ces derniers. Le témoin a répondu qu’il y avait peut être une « confusion » dans l’esprit des témoins sur l’identité des auteurs des crimes. Il a confirmé que son témoignage concernait des évènements auxquels il avait assisté et que parfois il y avait participé.
Le ‘‘témoin D04-56’’ poursuivra son témoignage lundi matin prochain.
NOUS AVONS TOUS SUIVI LA DEPOSITION DU TEMOIN D-04-56 SUR LES CRIMES A SUBIT ET A DAMARA, IL S’AVERE QUE LA PROCUREUR S’ETAIT BASE SUR LE REPORTAGE DE LA RFI OU AUTRES RADIOS, MEME SI C’ETAIENT LES IMAGES DE T.V OU VIDEO, IL FAUT CRAINDRE L’AUTHENTICITE ET LA CREDIBILITE DU REPORTEUR. CECI NE VEUT QUE COPIER LES ATTAQUES DES REBELLES RCD AU BAS-CONGO/RDC EN 1998 , LORSQUE LA RFI ET L’AGENCE REUTER PARLAIENT DES REBELLES A INGA, NOUS A MATADI, ON AVAIT DEJA VU LES REBELLES AVANCAIENT VERS SONGOLOLO ET LORSQ’ON PARLAIENT DE LA COUPURE DU COURANT A INGA, LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS LUI PARLAIT D’UNE CHUTE D’1 POTEAU. BREF, LA COUR NE SE BASE QUE DES MEDIAS OR LA VERSION ICI EST CLAIRE PUIS SANS INFLUENCE DE L’AUTEUR. BEMBA NE MARITE PAS LA CPI MAIS C’EST PLUTOT BOZIZE ET PATASSE SI ON SE REFERAIT A LA DEPOSITION DU PROCUREUR FEINDIRO DE LA RCA
Ces gens qui jugent n’ont aucune expériences des réalités de la guerre il sont là dans leurs chaises analysant des declarations! Pour juger de tel cas il faut s’y connaitre sur les guerres! je ne crois pas que des gens qui n’ont vecu que dans des villes comprondrons des certaines réalités du terrain…ça m’ennerve cette CPI
je ne suis pas d’acoord avec la CPI aujourd’hui nous savon que il ya que des africain qui subisse la peine mais pourquoi est ce que monsieur SARKOZY EST BACHARD AL ASSAD ne peuvent pas etre arreter dans c ‘est cours il ya les racismes liberer nous notre jean perre bemba , vous etes a la base de tous ce qui nous arriver aujourd’hui, liberer lui qu il viens maitre l’ordre en RDcongo .
mais je ne suis pas un centre africain je suis un congolais