Les audiences du procès de Jean-Pierre Bemba qui se tient devant la Cour pénale internationale (CPI) ont été reportées pour toute la semaine puisque le témoin qui devait faire sa déposition n’est pas disponible pour débuter son témoignage. Les fonctionnaires de la Cour et les avocats de la défense n’ont pas été en mesure de fournir de motifs pour lesquels le témoin ne pouvait commencer sa déposition.
La défense a déclaré qu’elle appellerait quatre témoins supplémentaires, ainsi que M. Bemba, avant de clôturer la plaidoirie à la fin de ce mois. Les avocats de la défense ont toutefois indiqué le mois dernier qu’aucune mesure n’avait été prise pour permettre à trois de ces témoins d’apporter leur déposition via un lien vidéo depuis le pays anonyme dans lequel ils se trouvaient.
La majorité des témoins de la défense ont témoigné via un lien vidéo depuis des pays africains. Un grand nombre d’entre eux sont des réfugiés qui se sont exilés après que le régime de la République centrafricaine (RCA) qu’ils ont servi en tant que hauts dirigeants militaires ou fonctionnaires du service public ait été renversé. Beaucoup d’autres qui ont servi dans les forces rebelles ou dans l’armée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) vivent également en exil. D’autres font encore leur service militaire en RDC et sont contraints de témoigner en faveur de M. Bemba, le principal opposant du président congolais Joseph Kabila.
La défense a déclaré qu’un grand nombre de ces témoins qui sont réfugiés n’ont pas de passeport qui leur permette de se rendre au siège de la Cour situé à La Haye tandis que certains autres étaient présents dans des pays avec lesquels la CPI n’avait pas passé d’accord pour établir des équipements destinés aux liens vidéo via lesquels les témoins pouvaient apporter leur déposition à distance. De plus, la défense a précédemment remarqué que certains témoins redoutaient de s’auto-incriminer.
En conséquence, les avocats de M. Bemba avaient diminué le nombre de témoins qu’ils avaient l’intention d’appeler de 63 au début de la plaidoirie de la défense en août 2012 à 36. Les témoins toujours en attente sont le ‘‘témoin D04-54’’, le ‘‘témoin D04-14’’, le ‘‘témoin D04-44’’, le ‘‘témoin D04-41’’ et M. Bemba. La défense a jusqu’au 25 octobre pour conclure sa plaidoirie. Il n’a pas été clairement indiqué si la chambre appellerait certains témoins.
M. Bemba, un ancien vice-président du Congo, est jugé devant la CPI pour manquement présumé à contrôler ses soldats du Mouvement pour la libération du Congo lorsqu’ils perpétraient des actes de violence en RCA entre octobre 2002 et mars 2003. Il a plaidé non coupable pour les deux crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et pour les trois crimes de guerre (meurtre, viol et pillage).
Les audiences devraient reprendre lundi 14 octobre.
sachez que la vérité restera la vérité, nous savons que cette cour pénale internationale n’était
créée que pour faire arrêter Jp Bemba innocemment et profiter de son absence au Congo pour piller les richesses naturelles que Dieu (William Marrion Branham nous a données. Libérez-nous Bemba qui croupit inutilement à la CPI
il est temps sinon grand temps pour que la CPI libere M. Jean Pierre BEMBA. nous africains et gabonais disons que trop c’est trop, cette CPI est partielle et indigne pour juger les cas africains…elle devrait prendre a bras le corps le cas de M. BUSH et l’Irak.
Je suis vraiment etonneee pour ce nouveau repport,mais ces audiences toucheront a leur fin. Et ces qui sont derrieres cela seront confus et honteeees. Merci
le vrai opposition commence a ce faire voir au vu de tous le monde. tenez bon car nous somme entrain de suivre le plus pret tout ce qui se passe au niveau politique du congo. meme l’arrestation du president on sais deja qui commendite tout cela. courage car avec Dieu nous vaincrons