Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont autorisé cinq victimes à apporter un témoignage au procès de Jean-Pierre Bemba. Deux des victimes donneront un témoignage oral devant la Cour tandis que trois témoins exprimeront leurs points de vue en personne, bien que les modalités doivent être encore déterminées par les juges.
Les procureurs ont suggéré que les victimes autorisées à présenter leurs vues et préoccupations puissent le faire soit par écrit soit par lien vidéo.
2 287 victimes participent au procès de M. Bemba, qui est accusé de manquement à arrêter et punir ses soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Les troupes du MLC sont accusées d’avoir perpétré des viols, des meurtres et des pillages. Les crimes auraient été commis en 2002 et 2003.
Á l’origine, les avocats représentant les victimes ont soumis une liste de 17 victimes qu’ils souhaiteraient faire témoigner. Les juges leur ont toutefois demandé de diminuer le nombre des demandeurs à huit au maximum. Les avocats des victimes ont par la suite soumis les déclarations de sept victimes.
Á cause des nouvelles procédures relatives à un nouveau passeport biométrique en République centrafricaine (RCA), l’Unité d’aide aux victimes et aux témoins (VWU) de la Cour a fait la demande d’un délai de deux mois pour organiser le voyage des victimes qui témoigneront à La Haye. Les juges ont ordonné que ces victimes devraient comparaître devant la Cour à compter du 23 avril 2012.
Comme indiqué par les juges, les personnes suivantes sont des victimes qui déposeront par le biais d’un témoignage déposé devant la Cour :
1. La victime a/0866/10 : une victime de pillages et de viols répétés, notamment de viols collectifs, commis à Mongoumba par un groupe de soldats du MLC. Elle a également été témoin dans différents lieux de plusieurs incidents de pillage et de deux meurtres.
2. La victime a/1317/10 : une victime de pillages. Il pourra apporter des informations sur les meurtres, les viols et les pillages commis par le MLC. En outre, il a été témoin de la visite présumée de M. Bemba dans la ville de Sibut.
Les personnes suivantes sont les victimes autorisées à exprimer leurs vues et préoccupations en personne :
1. La victime a/0542/08 : une victime de pillages et de viols commis par les soldats du MLC à Bossangoa mais les procureurs ont indiqué que la déposition qu’elle pouvait apporter pourrait être un doublon d’une déposition qu’une autre victime pourrait présenter et ne pourrait pas aider de manière substantielle la chambre à déterminer la vérité. La victime a/0542/08 a été autorisée à exprimer ses vues et préoccupations en personne.
2. La victime a/0394/08 : une victime de pillages à Damara, qui pourrait donner un témoignage indirect sur les crimes de meurtre et de viol.
3. La victime a/0511/08 : elle a été blessée par des coups de feu tirés par les soldats du MLC et a été témoin du meurtre de sa mère.
Les demandes de deux victimes ont été rejetées. Il a été constaté que leurs déclarations contenaient des informations « non pertinentes » au regard des charges ou il a été jugé que leurs dépositions n’étaient pas représentatives d’un grand nombre de victimes.
Une de ces victimes a indiqué qu’elle avait été violée et emmenée de Bossembele à Bossangoa puis forcée d’accompagner les soldats de M. Bemba au Congo. La plupart des évènements relatés par cette victime se sont produits après la période pendant laquelle les crimes pour lesquels M. Bemba est jugé auraient été commis. La seconde victime, blessée par des coups de feu dans la banlieue de Bangui, le Point Kilomètre 12 (PK 12), a déclaré avoir assisté au viol de la femme de son voisin.
Lors du procès devant la CPI du chef politique congolais Thomas Lubanga, trois victimes avaient témoigné à la demande de leurs avocats. Tant dans le procès Lubanga que dans le procès Bemba des personnes possèdent le double statut de témoin et de victime. Pour le procès Bemba, 15 personnes possèdent le double statut.
Le procès devrait reprendre la semaine prochaine pour entendre la déposition du prochain témoin de l’accusation.
les vrais temoins sont les officiers qui commandaient les opérations sur le terrain moreno nous distrait je ne crois pas à ceux soit disant temoins bemba ne peut être jugé que si les autorités centrafricaines ont été reconnu coupable
Vr aiment Moreno tellement qu ‘il sent l’echec il recommence à trouver des bouc emissaire afin d’appuyer ses mensonges…Comme le predecesseur a dit il doit etre juger avec les autorités de ce pays soit disant detruit que par les troupes de bemba c la pure aventure, comedie Liberez plutot le seul espoir du congo
Vraiment! je suis tellement heureux de la manière dont ce procès se déroule. Ok! de mon côté , je penses bien que M. Bemba est actuellement conscient de la situation qu’il traverse car un adage dit:” c’est pas le même jour que tu mangera les crapeaux que tu aras des gales! cela veut dire quoi? Tous ces témoins ne l’en veulent pas toujours; quelque part M. bemba a une part de responsabilité bien que les autorités centrafricaine soient inclus par le simple fait que ce sont eux qui avaient fait recourt à M. Bemba dans le sens d’une aide. Mais hélas! une aide est différent des actes des banditisme. Que la justice soit faite! Pas des fanatisme hein!!!!!! il a versé les sang innocent donc il doit être conséquent et responsable de ses actes. Courage la CPI !!!!!!!!