Les audiences du procès de Jean-Pierre Bemba qui se tient devant la Cour pénale internationale (CPI) reprendront le 14 août avec le début de la plaidoirie de la défense du chef d’opposition congolais. Depuis vendredi dernier, la Cour observe ses vacances judiciaires d’été qui dureront jusqu’au 6 août 2012.
Les procureurs affirment que M. Bemba est pénalement responsable en tant que commandant militaire du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) des actes de violence que ses troupes ont commises contre les civils lors du conflit armé centrafricain de 2002-2003.
La plaidoirie de la défense a débuté en novembre 2012 et pendant une période de 16 mois, 40 témoins dont quatre témoins experts se sont présentés à la barre. Après que l’accusation ait déclaré sa preuve close en mars dernier, les juges ont invité deux victimes à témoigner tandis que trois autres victimes se sont adressées à la Cour via un lien vidéo depuis Bangui en République centrafricaine (RCA). Plus de 4 000 victimes participent au procès.
Les avocats de la défense de M. Bemba ont déclaré aux juges qu’ils prévoyaient d’appeler à comparaitre « 60 personnes environ ». Ils ont indiqué que ces témoins, contrairement à ceux appelés par les procureurs, possédaient une « connaissance tangible » de la période de cinq mois pendant laquelle les soldats de l’accusé ont été déployés dans le pays en conflit.
« Ils vont prendre plus de temps [pour témoigner] que les témoins de l’accusation dont la connaissance des évènements était indirecte et partiale », a indiqué l’avocat de la défense Peter Haynes au mois de mars. « Nous nous attendons à un délai supérieur à un an, probablement deux ans ».
Dans une décision du 7 juin 2012, les juges Sylvia Steiner (juge président), Kuniko Ozaki et Joyce Aluoch ont demandé à la défense de revoir sa liste de témoins afin de déterminer s’il était possible d’en réduire le nombre et « d’éviter la présentation de témoignages trop répétitifs ».
M. Bemba, un ancien vice-président de la République démocratique du Congo, a plaidé non coupable pour les deux crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et pour les trois crimes de guerre (meurtre, viol et pillage).
Mister MBEMBA,est un mystère pour le peuple congolais.Il a ses interets au centrafrique il doit payer s’il est coupable des faits qu’ils lui sont reprochés dans ce pays etrnger pour lui car il n’a rien à faire la bas alors qu’au meme moment le CONGO a vraiment besoin de ses fils pour chasser l’occupant rwandais,KABILA,qui yue des centaines des congolais chaque semaine sans etre inquieté par la justice de ce monde.Il faut aussi transporter KABILA à la CPI ET SON FRERE BOSCO NTANGADA ;