Á la fin du témoignage d’aujourd’hui, le huitième témoin a répété que les troupes de l’accusé déployées lors du conflit armé de 2002-2003 étaient passées sous le commandement du général Ferdinand Bombayake, le chef de la garde présidentielle de la République centrafricaine (RCA).
Le ‘‘témoin D04-64’’ est un ancien fonctionnaire du gouvernement d’Ange-Félix Patassé qui a été renversé en mars 2003. Certaines parties de sa déposition ont été entendues à huis clos, par conséquent il n’a pas été possible de connaître le poste exact qu’il occupait. En séance publique, son image et sa voix ont été déformées numériquement afin de ne pas divulguer son identité.
Lors de l’interrogatoire mené par Assingambi Zarambaud, un avocat des victimes, le témoin a déclaré que c’était parce que le président Patassé avait « confiance » en le général Bombayake qu’il avait placé les troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) sous son commandement.
« Á cette époque, le président ne faisait pas confiance au chef d’état-major des FACA (Forces Armées Centrafricaines) », a déclaré le témoin.
La rébellion contre M. Patassé était menée par le chef d’état-major révoqué des FACA, François Bozizé, qui avait fait défection avec quelques soldats de l’armée nationale.
Hier, le témoin a raconté l’arrivée du MLC ainsi que l’aide logistique fournie à ce dernier par les autorités centrafricaines, tels que des uniformes, des appareils de communication, des armes, des véhicules et des indemnités.
M. Zarambaud a demandé au témoin si le MLC aurait été en mesure d’utiliser son propre équipement pour communiquer avec son quartier général congolais situé à Gbadolite ou s’il aurait été nécessaire que les responsables centrafricains changent leurs fréquences.
« Oui », a répondu le témoin. Il a poursuivi, « Il aurait été impossible que les communications passent. Si vous emmenez un poste de radio de l’autre côté [de la frontière], le signal ne passe pas ».
Le procès avait entendu précédemment que M. Bemba possédait un centre de communication situé à quelques mètres de sa résidence de Gbadolite, qui se trouve à quelques kilomètres au sud de la frontière centrafricaine depuis laquelle les opérateurs auraient reçu des rapports journaliers sur les opérations effectuées en RCA.
Les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) soutiennent que des meurtres, des pillages et des viols généralisés ont caractérisé la progression du MLC dans le pays en conflit. En tant que commandant en chef, M. Bemba est jugé devant le tribunal basé à La Haye pour manquement à arrêter ou punir ses troupes. L’ancien vice-président du Congo a plaidé non coupable, arguant que c’était les autorités centrafricaines, et non lui-même, qui commandaient les troupes sur le front.
Le procès se poursuivra demain matin avec la déposition d‘un nouveau témoin se présentant sous le pseudonyme de ‘‘témoin D04-51’’.
Entre les rebelles et les forces gouvernementales, qui térrorisent la population durant une guerre semblable? on a vu la guerre en cote d’ivoire, congo brazzaville,RDC entre mobutu et kabila pour siter que ça, qui avaient pillés, tués et violés la population? j’essaie de comprend un peu ces procureurs, dans leurs pays ils n’ont pas connus des guerres, seulement nous les africains qu’ils sont entrains de manipuler jours et nuits pour assayer de nous faire croire qu’ils sont dans nos bottes mais ils se trahissent eux même.BOKO KOKA BEMBA TE!
ou serais passe Mr ferdinand bombayake ? en quelle langue les operation etaien dirige ? en lingala , en français, ou bien en SANGO ? donc la CPI fait la honte du Monde et de la justice , ça du jamais vue meme nos chef coutumier ferons mieux le jugement de cette affaire.
La cpi fait la honte de la justice