La question de la structure de commandement des troupes congolaises lors du conflit armé de 2002-2003 qui a eu lieu en République centrafricaine (RCA) a continué à dominer le procès de Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais dont les combattants sont accusés d’avoir commis en masse des viols, des meurtres et des pillages.
Un témoin de la défense, qui a débuté son témoignage aujourd’hui, a déclaré aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) que le défunt président de la RCA, Ange-Félix Patassé, faisait partie de la structure de commandement régissant la conduite des troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba. Ses ordres auraient été donnés par le biais du chef de la garde présidentielle, Ferdinand Bombayake.
Le ‘‘témoin D04-51’’ a déclaré que les ordres du général Bombayake aux troupes étrangères étaient données au chef du contingent congolais, le colonel Mustafa Mukiza, après consultation du président Patassé. Le témoin a indiqué que M. Patassé suivait toutes les opérations du MLC réalisées sur le terrain par le biais d’un système de communication implanté dans sa résidence.
« C’est le général Bombayake qui décidait », a précisé le témoin qui a décrit le général comme étant le « bras droit » de M. Patassé.
Le témoin a apporté l’essentiel de son témoignage à huis clos. Afin de dissimuler son identité, sa voix et son visage étaient déformés numériquement pendant les brèves retransmissions publiques de sa déposition.
Confronté à une rébellion en octobre 2002, M. Patassé a demandé l’aide des troupes de M. Bemba qui, à l’époque, constituaient une force rebelle en République démocratique du Congo. Les procureurs de la CPI soutiennent que les troupes congolaises étaient incontrôlables et agressaient les civils dans le pays en conflit.
M. Bemba nie toute responsabilité pour les crimes que les troupes auraient commis, arguant que, une fois qu’elles avaient été déployées en RCA, elles étaient passées sous le commandement de M. Patassé.
Entretemps, le ‘‘témoin D04-51’’ a également déclaré que les soldats centrafricains avaient dirigé les troupes congolaises dans les opérations contre les insurgés. « Elles nous ont suivi. Elles ne connaissaient pas le terrain. Ce sont nos soldats qui leur ont montré le chemin ».
Il a indiqué que la coordination des mouvements et des opérations entre le MLC et ses homologues centrafricains était effectuée par le biais de radios. « Nous utilisions la même fréquence radio », a déclaré le témoin.
Le procès se poursuivra demain avec le contre-interrogatoire du ‘‘témoin D04-51’’ mené par l’accusation.
La complexité de ce proces consiste sur le faite qu’on a voulu par tous les moyens confectionner un coupable qui devrait repondre de tous les crimes commis en RCA, ce qui est très difficile. On veut on ne sait par quelle magie prouver qu’à plus de deux milles kms(RSA) ou se trouvait jp Bemba, il dirigait ses troupes. Donc , il faut instruire à charge pour l’accabler davantage. Mias nous ne sommes pas duppes. Le droit de blancs ou justice de noir et de blanc n’existe pas. Dans cette affaire, on a pas voulu rendre justice aux victimes centrafricaines, si tei était réellement leur souci, elles auraient éxigées que l’instruction soit faites dans toute objectivité et tous ceux qui étaient impliqués soient présents. ce qui n’est pas le cas. Il faut charger un homme. je me pose la question du mobile de cette fixation!! Est il politique ou économique?! Mais je fais confiance aux juges!!!
Aujourd´hui cela n´est plus à démontre , que la Cpi c´est une juridictions qui ne parvient pas à nous présenter les vrais coupables dans le procés de Bemba. aux yeux de tout le monde la Cpi continue toujours à nou s montrer ces faiblesses,tous les témoins à charge que l´accusation nous a présenter jusque la,n´ont pas pu etablir un lien direct avec les faits qu ón reproche à mr Bemba.donc nous assistons jusque la à un procés à caractère politique,qui n´a vraisemblablement rien avoir avec les crimes commis en Rsa.la Cpi doit se conformer aux normes du droit international, et mener une enquête independante afin d´etablir la vérité et arrêter les vais coupables,mais on a l´impression comme si la Cpi devient un endroit pour liquider les adverasires politiques de certain president qui sont soutenu par l´occident.et nous sommes très décu de la manière dont le procureur a procédé à l´enqête dans cette affaire.les procureurs de la Cpi au lieu de faire leur travail pour porter la lumière,mais malheureusement ils se contentent de mener une enquête bâclée afin de fabriquer les coupables.ce procés a été monté de toute piéce,pour présenter Bemba aux yeux du monde comme etant le vrai coupable.heureusement pour Bemba malgre le jeu du procureur moreno,ce dernier n´est pas parvenu a tuer la vérité.raison pourlaquelle la Cpi l´a poussé vers la sorti, pour tenter de redorer le blason de la cpi qui est ternie.Bemba est s´questré illégalement pendant les vrais criminels, comme Kabila,kagame,Museveni et Bozize etc jouissent d´une libérté totale,et ils continuent à sémer la désolation parmi la population sans être inquietér,et la communauté dit internationale ferme les yeux face à tous ces crimes.le peuple congolais n´a pas droit à la justice.peuple congolais ouvrons nos yeux et soyons conscient du danger qui nous environne,celle de la balkanisation de notre pays.
á chaque fois dans notre pays si un leadership susceptible d´etablir l´ordre en créant en etat de droit,sur les fondements patriotiques et démocratiques est percu à l´occident comme etant un danger.si la fameuse communauté internationale avait réelement le souci de la Rdc,on aurait jamais eu à la tête de notre pays les aventuriers.