Jean-Pierre Bemba n’avait pas l’autorité concernant la discipline de ses soldats une fois qu’ils étaient déployés hors de la République démocratique du Congo (RDC), selon la déposition du témoin entendu aujourd’hui.
Une personne portant le pseudonyme de ‘‘témoin D04-39’’, qui a été membre du groupe dirigé par l’accusé, a déclaré aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) qu’il était le chef d’état-major des forces armées de la République centrafricaine (RCA) qui avait l’autorité pour ordonner l’arrestation des soldats qui auraient commis des crimes.
« M. Bemba avait-il une responsabilité ou une autorité concernant la discipline des troupes du MLC [Mouvement pour la libération du Congo] en RCA ? », a demandé l’avocat de l’accusation Shkelzen Zeneli.
« La réponse est non », a répondu le témoin. « M. Bemba ne commandait pas les unités présentes en RCA, par conséquent, il n’était pas impliqué dans la chaîne de commandement de ces unités ». Á ce titre, a-t’il ajouté, M. Bemba n’avait pas l’autorité pour donner des ordres pour arrêter un soldat sur le sol centrafricain.
Le témoin a affirmé que la chaîne de commandement des troupes congolaises s’étendait de Mustafa Mukiza, qui commandait les opérations des troupes de M. Bemba déployées dans le pays voisin, à André Mazzi, le chef d’état-major. C’est le général Mazzi qui pouvait ordonner les arrestations.
Selon le ‘‘témoin D04-39’’, M. Bemba ne pouvait ordonner l’arrestation de soldats qu’au Congo. « Son autorité n’était pas extraterritoriale », a-t’il déclaré.
Interrogé pour savoir s’il avait entendu parler de crimes impliquant des soldats du MLC, le témoin a répondu que peu de temps après que les troupes se soient retirées du conflit, « quelques rumeurs avaient circulé » sur des crimes qui auraient été perpétrés par les troupes. Radio France International (RFI) figurait parmi les sources de ces comptes rendus.
Le MLC était un des groupes armés participant au conflit armé centrafricain de 2002-2003. Pendant cette période, les procureurs ont accusé les troupes congolaises de commettre des actes de violence sur les civils. En tant que commandant en chef, M. Bemba est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour manquement à les contrôler. L’ancien vice-président du Congo a nié les cinq chefs d’accusation retenus à son encontre.
La journée d’aujourd’hui marque la conclusion de la déposition du ‘‘témoin D04-39’’. Aucune date n’a été fixée pour la déposition du prochain témoin.
C’est bien comme celà évolues à huis clos mais, l’un des acteurs clefs de ces crimes est BOZIZE qui venait d’être chasser du pouvoir. Et pour faciliter la liberté des témoins centrafricains de la défense, la Procureure doit arrêter BOZIZE afin de permettre la bonne suite du procès et donner la crédibilité et l’indépendance totale à cette Cour.car , nous congolais disons qu’elle est politisée ou c’est la volonté du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui manipule cette Cour.
Bonne suite du procès.
Nous demandons l,arrestation de BOZIZE,il devait s,expliquer sur la conduite de ses elements entre 2002-2003,moi j,pense que les centrafricains ont maintenant la liberte de dire la verite,qui de PATASSE et de BOZIZE avait l,autorite,BOZIZEfaisait la rebellion comme bosco-ntangana,il a tuer,violer,piller en republique centrafricaine,d,ici peu le regime en place va demande a la CPIl,arrestation de BOZIZE pour toute les crimes qu,il a commit en centrafrique,la ne ser
La CPI ne doit pas satisfaire les appetits de Louis Michel le francais qui a pille la RDC,en complicite avec le president Congolais qu’il protege, tout en coincant JP Bemba a la CPI, alors que le criminel Francois Bozize l’auteur des crimes est la. Il faut vite liberer Bemba afin de permettre l’opposition Congolaise de recuperer le pouvoir actuellement detenu fraudileusement par un incompetant chef de l’Etat avec ses acolytes chauffeurs taxis a son entourage.
Aujourd’hui, les elements FACA de l’armee de Francois Bozize qui avaient combatis a l’epoque aux cotes de Bozize le disent que Bozize les a entraine a commettre des crimes pour ne rien gagner et voila que JP Bemba est accuse pour rien.
la CPI devra etre objectif et non partisan, au risque d’etre accuse de la corruption.
Le peuple Congolais a besoin de JP Bemba, et si la France peut apres avoir ete decu par Bozize penser a dire oui a la liberation de JP Bemba, car le president de la RDC va aussi decevoir la France et laisser porte ouverte a la chine, la coree du nord et l’IRAN a exploiter ses minerais.