Les juges demanderont à deux personnes anonymes de témoigner au procès de l’ancien chef d’opposition congolais qui est jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) depuis novembre 2010.
Selon les juges, les noms de ces trois personnes « ont été mentionnés à de nombreuses reprises » par les témoins de l’accusation et de la défense bien qu’aucune des parties du procès ne les ait appelés à témoigner.
Le 18 octobre 2013, les juges ont ordonné au greffe de la Cour de déterminer les lieux où se trouvent ces personnes et d’établir s’ils souhaitent et sont en mesure d’apporter un témoignage devant la Cour.
On ne sait quel rôle ces personnes ont joué à l’époque où les troupes de M. Bemba sont intervenues dans un conflit armé en République centrafricaine (RCA) en 2002 et 2003. Les personnes qui ont joué un rôle important dans ce conflit comprennent les anciens membres et les membres actuels des forces armées centrafricaines ainsi que les combattants du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), dont certains servent dans des postes de haut rang dans les forces armées de la République démocratique du Congo.
Les articles 64 et 69 du Statut de Rome, texte fondateur de la Cour, autorisent les juges à appeler des témoins supplémentaires lorsqu’ils l’estiment nécessaire pour la détermination de la vérité.
M. Bemba est jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité découlant de son manquement présumé à contrôler ses troupes que les procureurs accusent d’avoir commis des actes de violence sur des civils lorsqu’elles étaient déployées lors du conflit en RCA. Il a nié les charges, soutenant que les soldats pillards n’appartenaient pas à son groupe et qu’il n’avait pas les moyens de commander des troupes déployées dans le pays voisin alors qu’il était demeuré au Congo.
Les troupes du MLC ont été déployées dans le conflit à la demande du président de l’époque Ange-Félix Patassé pour l’aider à combattre une insurrection. M. Patassé est décédé en avril 2011, ayant été chassé du pouvoir en mars 2003. Le général François Bozizé, qui a pris le pouvoir à M. Patassé, a été lui-même destitué en mars dernier.
Depuis le début de la plaidoirie de la défense en août 2012, 32 témoins ont été appelés par la défense. La défense souhaite appeler quatre nouveaux témoins alors que M. Bemba devrait faire une déclaration sans prêter serment. Les témoins de la défense exceptionnels sont : le ‘‘témoin D04-54’’, le ‘‘témoin D04-14’’, le ‘‘témoin D04-41’’ et le ‘‘témoin D04-44’’.
Il n’y a pas d’audience depuis le 13 septembre car ces témoins exceptionnels n’étaient pas disponibles pour débuter leur déposition. Il était prévu qu’ils devaient tous témoigner avant le 25 octobre 2013, la date limite que les juges ont donnée à la défense pour clôturer sa plaidoirie.
Une conférence de mise en état ex parte devrait avoir lieu cet après-midi pour examiner les questions relatives aux témoins de la défense exceptionnels. La conférence de mise en état à laquelle assisteront la défense, les représentants du greffe et l’Unité d’aide aux victimes et aux témoins se tiendra à huis clos.
Les audiences du procès devraient reprendre ce mercredi.
JE SUIS CONVAINCU ETANT MEMBRE DU MLC,PARTI CHER AU SENATEUR JEAN-PIERRE QUE CE PROCES EST POLITIQUE ET MON LEADER EST UN PRISONNIER POLITIQUE.LES OCCIDENTAUX COMME VOUS ETES,CHERCHEZ A NUIRE A NOTRE ESPOIR NATIONAL EN CROUPISSANT INUTILEMENT MON LEADER DEPUIS 2007 EN PRISON.LE GREFFIER TRAINE A INVITER LE QUATRE TEMOINS QUI SONT LES FAMEUX PROTEGES DE KINSHASA JUSTE POUR EN FAIRE UN PROCES MARANTHON POUR DISQUALIFIER UNE FOIS DE PLUS (2011) MONSIEUR BEMBA AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2016.J’AI LA PARFAITE CONVICTION QUE BEMBA DIRIGERA LA R D CONGO.
QUE VIVE LA SOLIDARITÉ AFRICAINE
QUE VIVE LA JUSTICE