Aujourd’hui, le 26ème témoin à comparaître pour l’accusation au procès de Jean-Pierre Bemba a admis qu’il n’avait vu ni entendu aucune des communications échangées entre M. Bemba et les responsables de l’armée centrafricaine.
Lors du contre-interrogatoire mené par la défense, le témoin a affirmé que les informations qu’il avait fournies concernant la prétendue collaboration entre les chefs de la garde présidentielle de la République centrafricaine (RCA) et les soldats de M. Bemba provenaient de sources secondaires.
Dans son témoignage précédent, le ‘‘témoin 173’’ avait relaté les nombreuses atrocités commises par le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), le groupe fondé et dirigé par l’accusé. Le témoin a également déclaré à la Cour présidée par le juge Sylvia Steiner que l’accusé entretenait des contacts réguliers avec le général Mustafa Muzika, le commandant des troupes du MLC qui étaient déployées dans le pays voisin lors du conflit de 2002-2003.
Le ‘‘témoin 173’’ a également affirmé que M. Bemba avait un contact régulier avec les dirigeants centrafricains notamment le président en exercice Ange-Félix Patassé, le ministre de la défense et l’ancien directeur de la garde présidentielle.
« Avez-vous entendu les conversations échangées entre M. Bemba et le ministre de la défense de la RCA ? », a demandé l’avocat de la défense Aimé Kilolo-Musamba au témoin.
« Non », a répondu le témoin.
À la même question relative aux échanges entre M. Bemba et le chef d’état-major centrafricain, le ‘‘témoin 173’’ a répondu une nouvelle fois par la négative. Il a bénéficié de mesures de protection, notamment d’une déformation numérique de la voix et du visage, et a apporté la majeure partie de son témoignage à huis clos afin de protéger son identité.
Dans son témoignage précédent, le ‘‘témoin 173’’ avait également affirmé que les officiers de la garde présidentielle avaient partagé des renseignements militaires avec les soldats de M. Bemba. Aujourd’hui, M. Kilolo-Musamba a demandé au témoin comment il avait appris cette collaboration. Le témoin a répondu qu’il avait eu cette information auprès de certains chefs anonymes du MLC. Il a ajouté qu’il n’avait pas eu de contact avec la garde présidentielle.
M. Bemba n’a pas nié avoir envoyé ses troupes en RCA mais a réfuté les allégations selon lesquelles il avait été leur commandant lorsqu’elles étaient présentes dans ce pays. Il a soutenu que les troupes étaient sous le commandement direct de M. Patassé et avaient reçu des ordres par le biais de la garde présidentielle.
Depuis novembre 2010, M. Bemba est jugé pour manquement à sanctionner ses combattants qui auraient perpétré des viols, des meurtres et des pillages généralisés. Les troupes congolaises étaient présentes dans le pays pour aider M. Patassé à combattre une tentative de coup d’état menée par son chef d’état-major révoqué, François Bozizé.
Le contre-interrogatoire du ‘‘témoin 173’’ se poursuivra demain matin.
pitié pour la cpi: car comment une rebellion peut il avoir un code de bonne conduite et en meme
temps envoyer ses troupes tuer car n’oublier pas qu’avant d’etre chef rebelle bemba est un intellectuelle qui voulait se premunir de la justice internationale et dire que sciemment le mlc n’avait pas diffusé ce code ce vraiment aller vite en besogne pour o’campo et la meme erreur continue avec le dossier du fils kadhafi :saef al islam.des delarations tonitruantes et pas de preuves de son arrestation.pitié svp le conseil de securité changer un autre procureur plus rigoureux et moins bavard car comme qui dirait le bruit est l’ennemi du bien.o’campo tu as montré tes limites
cede la place……incapable,incompetent .