Jean-Pierre Bemba in court
qui est Jean-Pierre Bemba Gombo

Par Wakabi Wairagala

Le dernier des 40 témoins appelés par les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) dans le procès du chef d’opposition congolais Jean-Pierre Bemba débutera son témoignage mercredi 22 février 2012.

Le témoin anonyme, qui donnera sa déposition via un lien vidéo depuis Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), devrait débuter son témoignage aujourd’hui. Cependant, pour des raisons inconnues, il ne le fera que mercredi.

En début de mois, les juges avaient accédé à la demande faite par les procureurs d’entendre la déposition du ‘‘témoin 36’’ via un lien vidéo. Dans leur demande, les procureurs ont affirmé que ce témoignage donné par lien vidéo « évitera les inévitables souffrances que [le témoin] endurerait s’il se rendait à La Haye » étant donné son état de santé.

Alors qu’aucun détail n’a été donné sur l’état de santé du témoin, les juges ont décidé que les raisons avancées par l’accusation pour qu’il ne témoigne pas devant la Cour étaient « fondées ». La défense a reconnu que les blessures que ce témoin avaient subies en juillet dernier rendaient acceptable le fait qu’il apporte un témoignage sans avoir à se rendre à La Haye.

Les jugent ont partagé l’avis de la défense selon lequel les procureurs n’avaient pas soumis de documents de référence sur l’état de santé du témoin mais ils ont cependant indiqué « qu’aucune raison valable de douter de la demande de l’accusation selon laquelle le témoin 36 n’était pas en réalité en état de voyager et de venir témoigner à La Haye pour le moment ».

Le ‘‘témoin 36 ‘’ a été décrit par les procureurs comme étant un ancien membre de la milice de l’accusé, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Ils l’ont décrit comme un « important témoin éclairé » dont l’indisponibilité pourrait priver l’accusation de son droit à une véritable opportunité de présenter ses éléments et qui pourrait également priver la Chambre d’un témoignage essentiel pour établir la vérité.

Les procureurs soutiennent que M. Bemba, en tant que commandant en chef du groupe, est pénalement responsable des meurtres, viols et pillages qui auraient été commis par ses troupes déployées en République centrafricaine (RCA) entre 2002 et 2003. Les soldats congolais étaient présents dans le pays à la demande du président de l’époque, Ange-Félix Patassé, qui avait besoin d’aide pour combattre une tentative de coup d’état.

M. Bemba a nié toutes les charges retenues à son encontre. Il a soutenu que non seulement n’importe quel groupe appartenant aux nombreux groupes en activité à l’époque dans ce pays avait pu commettre ces crimes mais également que, une fois que ses soldats avaient quitté le Congo, ils n’étaient plus sous son contrôle mais sous celui de M. Patassé.

Le procès a débuté le 22 novembre 2010 et, jusqu’à présent, a entendu 39 témoins à charge. Il est prévu qu’approximativement sept des 2 000 témoins victimes témoignant au procès auront la permission d’apporter un témoignage oral avant que la défense ne déclare sa preuve close.

3 Commentaires
  1. du bla-bla-bla Mr.ocampo tu as dévaluée cette cour.

  2. le témoin de l’accusation a peur de l’avion,j’espère pour lui que la peur de la mort sera pour lui le début de la sagesse pour éviter de porter de fausses accusations devant la cour.
    Dieu l’a sauvé qu’il ne l’insulte pas en mentant sur son prochain, de toutes les manières nous avons confiance en l’equipe de la défense pour déméler le vrai du faux et surtout en notre Dieu tout puissant.

  3. je ne crois plus à la cpi pour la simple raison la comédie du pouvoir en place a été suivi soit disant une tentative de faire taire les traîtres qui sont aujourd’hui ministres de kabila a été orchestré par bemba sachant qu’une telle initiative de sa part compromettrai son procès jusqu’où la cpi veut nous amener dans cette sale aventure


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