Jean-Pierre Bemba in court
qui est Jean-Pierre Bemba Gombo

Par Wakabi Wairagala

Mercredi, un ancien membre du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), qui est le dernier témoin de l’accusation à se présenter au procès de Jean-Pierre Bemba, a poursuivi son témoignage entièrement à huis clos. Il a témoigné via un lien vidéo depuis la capitale congolaise Kinshasa.

Le ‘‘témoin 36’’, qui devait initialement débuter son témoignage près d’un mois plus tôt, a eu des problèmes de santé qui l’ont empêché de se présenter à la barre jusqu’à hier. Dans leur demande de témoignage oral à distance pour ce témoin, les procureurs ont indiqué que l’utilisation d’un lien vidéo éviterait « les inévitables souffrances » qu’il endurerait s’il se rendait à La Haye. Ils ont déclaré que ce témoin avait subi des blessures en juillet 2011 mais n’ont pas donné plus de détails.

Les juges ont accédé à leur demande le 3 février 2012. Hier, au début des audiences, le juge président Sylvia Steiner a annoncé que l’ensemble du témoignage du ‘‘témoin 36’’ serait entendu à huis clos.

M. Bemba est le quatrième citoyen congolais à être jugé devant la Cour pénale internationale (CPI). Thomas Lubanga, un autre citoyen congolais, qui est jugé depuis janvier 2009, a été reconnu coupable aujourd’hui d’utilisation d’enfants soldats en Ituri, une province de l’est de la République démocratique du Congo. Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo Chui, également citoyens congolais, ont été conjointement accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, crimes qui auraient été commis en Ituri.

Les procureurs de la CPI affirment que les troupes du MLC ont tué, violé et pillé lorsqu’elles soutenaient la campagne de l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé contre une insurrection armée en 2002 et 2003. Étant leur commandant en chef, M. Bemba est tenu pénalement responsable de leurs crimes présumés. Il a plaidé non coupable, soutenant que, une fois que ses troupes avaient quitté le Congo, elles n’étaient plus sous son contrôle mais sous celui de M. Patassé.

Bien que M. Bemba ne soit pas resté dans le pays voisin à l’époque du conflit, les procureurs affirment qu’il a visité ses troupes sur les lignes de front centrafricaines, qu’il a gardé un contrôle direct sur ses commandants et qu’il avait les moyens de communiquer directement avec eux.

Le ‘‘témoin 36’’ devrait poursuivre son témoignage demain matin.

4 Commentaires
  1. Le COngo libre!!!! La liberté du Senateur Jean Pierre Bemba arrive…Rien ne pourra encore empecher la venu du liberateur d’un peuple tant appauvrit par des bla bla Je le sens du fin fond des mes Os Courage Our Leader very soo u’ll be free and Our country will travel for hapiness

    • Moreno eviter l’injustice a la cpi a cause de l’argent du congo , vraiment tu fait la honte de ton Pays Argentine .

  2. Moreno les vrais coupables sont les acteurs en conflit direct leurs intérêts étaient menacés bemba ne vient en segond rang comment peut tu nous expliquer qu’aucun centrafricain n’est jugé mais la personne qui vient en aide est inculpée la cpi doit dire le droit et non satisfaire l’appétit de ses financiers

  3. La vérité arrive Soon very soon the true will appear on the head of everyone…


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