Jean-Pierre Bemba in court
qui est Jean-Pierre Bemba Gombo

Par Wakabi Wairagala

Aujourd’hui, le onzième témoin à se présenter pour Jean-Pierre Bemba a conclu sa déposition devant la Cour pénale internationale (CPI) dont l’essentiel a été entendu à huis clos.

Dans les brefs moments de la déposition tenus en séance publique, le ‘‘témoin 48’’ a déclaré ne pas pouvoir confirmer ou nier l’affirmation d’un ancien fonctionnaire du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) selon laquelle M. Bemba avait rejeté les rapports de « propagande » sur les actes de violence présumés de ses troupes. Les rapports avaient été diffusés par la radio française Radio France Internationale (RFI).

Le témoin a été interrogé par Marie-Edith Douzima-Lawson, un avocat représentant les victimes au procès, sur l’attitude de M. Bemba vis-à-vis des rapports sur la conduite répréhensible de ses soldats. L’avocat des victimes a cité un ancien membre anonyme du MLC qui aurait parlé à l’accusé des viols, des meurtres et des pillages perpétrés par ses troupes.

Une déclaration de cette personne anonyme, que Mme Douzima-Lawson a lue devant la Cour, rapporte que le fonctionnaire aurait déclaré que M. Bemba avait « l’habitude de tout nier » et également « qu’il [Bemba] pensait que la France voulait sa tête ».

Le ‘‘témoin 48’’ a déclaré : « Cette déclaration a été faite par quelqu’un d’autre. Je n’ai pas d’opinion à ce sujet. Je ne peux indiquer ce qui a été dit entre lui et M. Bemba, je n’étais pas présent ».

La suite de l’interrogatoire du témoin s’est déroulée à huis clos. Assingambi Zarambaud, un autre avocat des victimes, a également interrogé le témoin à huis clos.

Depuis le début de son témoignage mardi, le ‘‘témoin 48’’ a raconté qu’après avoir donné son conseil, M. Bemba avait mis en place en 2001 un système judiciaire militaire pour juger les crimes commis par ses soldats. Le témoin a déclaré que les soldats condamnés avaient purgé la totalité des peines prononcées à leur encontre. Il a bénéficié d’une déformation numérique de la voix et du visage afin de protéger son identité et a apporté la majeure partie de son témoignage à huis clos.

M. Bemba est accusé de deux crimes contre l’humanité et de trois crimes de guerre qui auraient été commis en République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003. L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo a reconnu la présence de ses troupes dans le pays voisin pour aider le président de l’époque Ange-Félix Patassé à écarter une tentative de coup d’état. Il a cependant nié les charges du ministère public selon lesquelles il exerçait un commandement et un contrôle effectifs sur ses troupes pendant cette période mais qu’il n’avait pas pris les mesures nécessaires pour contenir ses soldats.

Les audiences du procès devraient se poursuivre lundi, le 19 novembre 2012, avec la déposition d’un nouveau témoin de la défense

 

3 Commentaires
  1. LIBERER JEAN PIERRE bemba ,il est innocent

  2. Pour quand la fin de ce scenario judiciaire ? Bemba est innoncent. librerer ce brave fils de la RDC.

  3. JEAN P B EST CONGOLAIS VICTIME D’UN COMPLOT DES ANTICONGOLAIS


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