Jean-Pierre Bemba in court
qui est Jean-Pierre Bemba Gombo

Par Wakabi Wairagala

Pour son dernier jour de témoignage, un ancien membre du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) a déclaré que Jean-Pierre Bemba « avait perdu son autorité » sur ses troupes une fois qu’elles avaient été mises à la disposition des autorités centrafricaines.

Témoignant au procès pour crimes de guerre de M. Bemba qui se tient devant la Cour pénale internationale (CPI) via un lien vidéo, le ‘‘témoin D04-21’’ a indiqué que si l’accusé avait exercé un pouvoir sur ses troupes, il aurait « remis en cause » l’accord qu’il avait conclu avec Ange-Félix Patassé, président en exercice de la République centrafricaine (RCA).

« Les modalités de l’entente étaient que les autorités centrafricaines fournissaient les ressources logistiques, que le commandement des opérations était de la responsabilité des officiers de la RCA et que la gestion de la discipline des troupes était également de la responsabilité des autorités de la RCA », a affirmé le témoin.

Il a ajouté que cet accord avait été conclu à la suite d’une discussion qui s’était tenue entre M. Patassé, maintenant décédé, et M. Bemba lorsque le président avait demandé aux troupes congolaises de l’aider dans sa campagne contre les insurgés.

« Comment aviez-vous eu connaissance de cet accord oral ? », a demandé le juge Joyce Aluoch.

« Deux personnes qui assistaient à la réunion de M. Bemba avec quelques responsables du MLC pendant laquelle la décision de donner une réponse positive aux autorités de la RCA a été prise me l’ont dit », a répondu le témoin.

M. Patassé, rencontrant une insurrection, a demandé l’aide des troupes de M. Bemba pour l’aider à combattre les insurgés. Les procureurs soutiennent que l’intervention des troupes congolaises dans le pays voisin entre octobre 2002 et mars 2003 a été marquée par des meurtres, des viols et des pillages. Étant leur commandant en chef, M. Bemba est tenu pénalement responsable de leurs crimes présumés. Il nie l’ensemble des cinq charges retenues à son encontre, arguant que, une fois que ses troupes avaient quitté le territoire congolais, elles étaient sous le commandement direct des autorités centrafricaines.

Entretemps, l’avocat des victimes Marie-Edith Douzima-Lawson a demandé au témoin s’il savait que Mustafa Mukiza, le commandant du contingent du MLC déployé lors du conflit, avait demandé un soutien logistique supplémentaire pour son unité depuis le quartier général du MLC situé dans la ville congolaise de Gbadolite. Le témoin a répondu par l’affirmative.

« A-t’il obtenu ce qu’il demandait ? », a demandé Mme Douzima-Lawson.

« Gbadolite a du contacter Bangui [la capitale de la RCA] pour résoudre le problème », a-t’il répondu.

La conclusion du témoignage du ‘‘témoin D04-21’’ porte à 17 le nombre de témoins de la défense qui se sont présentés au procès débuté en novembre 2010. Á l’ouverture de la plaidoirie de la défense en août dernier, les avocats de M. Bemba avaient déclaré que les 63 personnes qu’ils avaient l’intention d’appeler à comparaître possédaient, contrairement à ceux de l’accusation, une « connaissance concrète » de la période de cinq mois pendant laquelle les soldats de l’accusé avaient été déployés dans le pays en conflit.

Le prochain témoin de la défense, le ‘‘témoin D04-39’’, devrait se présenter à la barre lundi 15 avril.

 

2 Commentaires
  1. J ai une question a ponse’e a la cpi,pourquoi n est pas appelle’e Mr patasse, Mr bozize et la focce de l onu ki etait a cette epoque pour finir cette affaire et k maintenat Mr patasse est deja decede’ l affaire est close car celui ki est parti avec la verite’ de c est proce donc j demande l acqitement de Mr jp bemba maintenat ce proce n apas d importance

  2. vraiment dans tout Mr.jean pièrre BEMBA GOMBO n’est pas coupable. et comment faire souffrire notre grand politicien comme ça? veilleux liberé jean pièrre BEMBA.


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