Aujourd’hui, lors du procès de Jean-Pierre Bemba qui se déroule devant la Cour pénale internationale (CPI), le réquisitoire de l’accusation s’est rapproché de sa conclusion avec la fin du témoignage de l’avant-dernier témoin. La totalité de la déposition donnée par le témoin, portant le pseudonyme de ‘‘témoin 15’’, s’est tenue a huis clos.
Ce témoin a débuté son témoignage contre l’ancien vice-président congolais mercredi dernier. Avant sa comparution devant la Cour, le juge président Sylvia Steiner a annoncé que « l’ensemble du témoignage du témoin 15 se déroulera à huis clos » conformément à la décision antérieure rendue par les juges.
Au début des audiences de ce matin, l’avocat de la défense Peter Haynes a affirmé qu’il conclurait le contre-interrogatoire de l’ancien membre du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) aujourd’hui. L’audience s’est ensuite tenue à huis clos.
Depuis le 22 novembre 2010, date où le procès a débuté, les procureurs ont présenté 39 de leurs 40 témoins. Parmi ceux appelés à comparaître figuraient quatre témoins experts : le Dr André Tabo, un expert de la violence sexuelle comme arme de guerre, le Dr Adeyinka Akinsulure-Smith, une psychologue qui a témoigné sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) chez les victimes de viol centrafricaines, le professeur William Samarin, linguiste et anthropologue, et le général Daniel Opande qui a apporté un témoignage sur les structures de commandement militaire et la responsabilité de commandement.
Le reste des témoins comprenait des personnes présentées par les procureurs comme des victimes, des témoins de violence ou qui pouvaient apporter des témoignages sur des éléments des crimes commis par les soldats congolais. En outre, d’anciens membres du MLC, la milice privée de l’accusé, ont témoigné sur les activités et les opérations du groupe.
M. Bemba est accusé de deux crimes contre l’humanité et de trois crimes de guerre résultant de son échec présumé à arrêter ou sanctionner ses troupes puisqu’elles ont commis des crimes contre la population civile en République centrafricaine (RCA) en 2002 et 2003. Ses troupes étaient présentes dans le pays voisin à la suite de l’invitation du président du pays en exercice, Ange-Félix Patassé, qui était confronté à une insurrection armée qui menaçait de le renverser.
M. Bemba, qui n’était pas personnellement présent dans le pays en conflit aux côtés de ses combattants accusés de viol, de meurtre et de pillage, a plaidé non coupable pour l’ensemble des charges retenues à son encontre.
Avant d’ajourner le procès cet après-midi, le juge Steiner a annoncé que les audiences reprendraient lundi 20 février 2010 « pour entendre le dernier témoin via un lien vidéo ». Le 3 février 2012, les juges ont accepté la demande des procureurs d’entendre la déposition du ‘‘témoin 36’’ via un lien vidéo depuis la République démocratique du Congo.
A l’issue de la présentation des moyens de preuve de l’accusation force est de constater que l’objectif d’établir la resposabilité de monsieur Bemba comme chef militaire n’a pas été atteint par l’accusation, de mémoire les deux militaires centrafricains ayant témoigné notamment le colonel Lengbe n’a pas donné d’éléments permettant d’établir que le prevenu diriger sur le terrain les opérations militaires, concernant sa connaissance des crimes allégués pouquoi n’avoir pas tenu compte de sa demande par lettre de janvier 2003 adréssée au representant spécial de l’onu d’ouvrir une enquête impartiale sur un theatre d’opération étranger sur lequel si entrave il y avait sa responsabilité aurait été facile à établir.
Concernant les victimes présumées pourqouoi viennent elles toutes de L’OCODEFAD dont la responsable est ministre du gouvernement de monsieur Bozize, madame bernadette sayo ? le procureur de Bangui et le juge d’instruction ayant mené l’enquête sur les faits et qui ont témoigné en audience publique, n’ont pas non plus apporté d’éléments significatis contre le prevenu bien au contraire , ils ont avoué ne disposer d’aucune preuve à charge. quant aux éléments du MLC aucun de ceux présentés n’était directement sur le terrain des opérations.
Si l’ancien président yougoslave qui était président en fonction a été déclaré non coupable comment la cpi peut il nous prouver que bemba est responsable